Artiste à l’honneur de cette édition 2025 de la BIAC, Raphaëlle Boitel présente deux volets de son triptyque dédié aux portraits de femmes de cirque.
Cette performance, portée par une circassienne, trace le portrait d’une femme en lutte contre ses peurs et ses contradictions intérieures. Un solo en clair-obscur qui exprime un corps marqué par la douleur subie ou que l’on s’inflige, un corps transformé et déshumanisé en perte d’identité.
Au sol ou sur un agrès, suggérant la colonne vertébrale de la contorsionniste, ce corps se transforme pour supporter la souffrance. Il se tord, prêt à rompre à tout moment et va retrouver son humanité en puisant dans ses ressources.